"Vous ne pouvez pas arrêter les vagues mais vous pouvez apprendre à surfer" Joseph Goldstein
Pourquoi parlons-nous de “re-programmer” notre cerveau ce mois-ci ? Simplement parce que notre façon de penser et nos pensées elles-mêmes conditionnent notre perception de la réalité. Et c’est cette perception de la réalité qui conditionne notre bonheur, notre fameuse quête collective… Alors bien sûr, vous pourrez me dire : “Oui mais certaines informations comme l’état de la planète et l’urgence écologique sont une réalité, pas une perception de la réalité, et ça me mine le moral..." Et vous n'auriez pas tort! Nous pourrions imaginer aussi que vous êtes en voiture et soudain quelqu’un vous double en vous faisant une queue de poisson pas très orthodoxe! Vous vous mettez en colère, ça bouillonne à l'intérieur, et vous me direz, encore une fois, que ça n’a rien à voir avec vos pensées, que le problème c’est bel et bien “cet abruti”, “les autres”, “le monde”... Mais c’est là que nous nous trompons... Vous - et moi aussi- , je vous rassure! Nous avons tendance à reprocher aux autres leurs actions ou la situation, or ce sont des faits sur lesquels nous n’avons aucune prise et aucune influence. Pourquoi les laisser nous atteindre dans ce cas? Car c’est bien notre propre réaction qui nous énerve ou nous rend triste. Prenez l'image d'un maître zen : qu'est-ce qui lui permet de ne pas réagir et continuer son chemin joyeusement? Peut-être que ce conducteur impoli était en train de tout faire pour retrouver sa femme qui accouche, ou qu’il a eu une extrême urgence. Ou pas! Peut-être que c'est juste un impoli! Mais ça lui appartient!! L’état de la planète est certes une réalité, mais il n’appartient qu’à nous de nous morfondre, OU de s’y adapter au mieux, et d’agir pour faire notre part sans participer à ce système destructeur. Nous pourrions prendre d’autres exemples: “mon conjoint ne me donne pas assez d’amour”, ou “ma boss ne m’écoute pas”.... Puis-je réussir à prendre du recul et voir cela sous un autre angle? Qu'est-ce que ma réaction dit de moi? Si je suis si affectée, pourquoi? Sur quoi dois-je travailler? Peut-être qu’en fait je ne me donne assez d’amour à moi-même? Ai-je suffisament confiance en moi? Est-ce que je prends le temps d'écouter mes envies, mon rythme de travail, mes besoins de sommeil, mes valeurs, est-ce que je m’autorise à faire des activités qui me font plaisir, allez marcher, faire mon sport?… Est-ce que je suis bienveillante avec moi-même quand j’ai fait une erreur? Sans m’auto-flageller en me disant que je suis nulle… Nos émotions sont d’une grande aide car elles nous aident à nous rendre compte de nos peurs et zones d'ombre. Les mettre en lumière nous permet ensuite de travailler dessus. Nous pouvons avoir peur de nous sentir attaqué·e, délaissé·e, ressentir un sentiment d’injustice… Mais personne ne cherche à nous faire du mal, la majorité des personnes cherchent avant tout à se faire du bien à elles, avec les moyens qu'elles ont trouvé, même quand c’est maladroit, en essayant de gérer leurs propres traumas, leurs propres peurs.
“Il faut plus de force de caractère pour comprendre un adversaire que pour le rejeter”
Essayons donc de gérer ce qui nous appartient à nous, sans se laisser polluer par ce que les autres projettent. Je peux totalement choisir de faire abstraction de l’impolitesse des autres, en me recentrant sur moi, ma respiration, mon bien-être, au lieu d’auto-alimenter ma colère et mes mauvaises pensées en me positionnant en victime. Nous ne sommes pas responsables des autres, mais nous sommes responsables de l’état d’esprit que nous décidons d’adopter à chaque instant. L'EXO DE LA SEMAINE Que faire alors? pour ne pas s’énerver quand on doit répéter 10 fois la même chose à quelqu’un par exemple? Et bien revenir à soi, contrôler ses pensées, et ne pas se laisser submerger par le chacal à l’intérieur de nous qui se sent agressé et bondit dans tous les sens. Garder un état positif n’est pas facile, contrôler ses pensées est un travail de tous les jours. Il nous faut les surveiller, ne pas se laisser polluer par le négativisme, croire en nous et en nos rêves, et couper court à chaque fois que la petite fois commence à dire “tu n’y arriveras pas”, ou “c’est la faute des autres”. À vous de décider quelle direction vous souhaitez prendre dans votre vie. Une fois la direction choisie, il sera plus facile de trouver le chemin! Nous attirons ce que nous pensons, alors pour reprogrammer notre cerveau, nous devons reprendre la main sur nos pensées ! Reprendre le pouvoir! A chaque pensée négative que vous arrivez à détecter ne la laissez pas s’en tirer si facilement! Isolez-la et reformulez-la de façon positive pour la remettre sur le droit chemin! Oui, nous avons connu des épreuves, nous avons des difficultés. Mais comment en tirer les leçons et en faire un challenge qui nous rendra plus fort·e? L'EXEMPLE Je me lève le matin, j’ai mal dormi et il pleut. Je commence la journée du mauvais pied directement en pensant “journée de m***”. Hop, je me reprogramme en changeant mon état d’esprit “la pluie c’est bien pour les plantes, je dormirai mieux ce soir, j'ai de la chance d'avoir au moins dormi un peu, je ne regarderai plus mon téléphone jusqu’à pas d’heure…” Et je fais confiance à la vie pour la suite! Évidemment, Rome ne s'est pas faite en un jour, et nous ne transformerons pas toutes nos pensées d'un claquement de doigt, mais voyons le premier pas devant nous au lieu de regarder la montagne qui nous paraît insurmontable! De plus, 80% de nos réflexions sont les mêmes que la veille ! Alors certes nous avons environ 60 000 pensées par jour, mais chaque pensée contrôlée sera plus facile à traiter le lendemain, pour in fine éradiquer nos schémas de pensées négatives. Vous pouvez également vous entraîner au début en mettant des alarmes sur votre téléphone qui vous rappelleront d’être attentive à vos pensées plusieurs fois par jour. J'espère que cette newsletter vous fait du bien! N'hésitez pas à me faire des retours, je les lis tous et ils seront précieux pour moi! Prenez soin de vous et du vivant, Chaleureusement, Athéna ♥︎
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